Après
10 ans passés en politique à essayer de transformer le monde, je
m’installe dans le silence de la fabrication dans un mouvement de
récupération d’une présence à soi même et de rejet des
discours formatés.
Les mots de Cynthia Fleury résonnent avec ce mouvement :
Si
je parle précisément d’engagement, c’est que je ne vis pas dans
cette illusion de la pérennité démocratique. A l’heure où les
intégrismes, les fascismes et les populismes prolifèrent, le souci
de la durabilité démocratique apparaît ; comment protéger la
démocratie ? Comment fait-on pour que les individus aient le souci
de conserver l’Etat de droit ? Je me suis rendu compte qu’un
individu qui n’a pas travaillé à faire émerger une juste
individuation ne se souciera pas de préserver la démocratie. Le
souci de soi et le souci de la cité sont intimement liés. Cynthia
Fleury
Me mettant à l’œuvre, j'ai expérimenté que femme,
travailler à une présence au monde passe par l'interrogation de la féminité. Ma réflexion/rêverie cherche à mettre
à jour la matière du temps vécu au féminin.
Les
matières sont usagées et issues du quotidien et c’est en
quelque sorte le temps qui y est travaillé. S’y ajoutent des
matières organiques, végétales, susceptibles encore
de transformations, dégradations qui maintiennent le travail dans
le domaine du vivant et du périssable . Il n' y a pas volonté de marquer , de perdurer , mais celle d'approfondir.
La
fabrication est volontairement brute, sans
sophistication ni effet . Un peu comme un « dirty sound »
où s’entendent le grain et la matière des sons.
Les
toiles tendues filtrent le temps, le désir, la pensée en une
évaporation infinie.
En écho à cette intériorité, les "poupées", sculptures tendres , manifestent (pour) une entière liberté de l'être vivantes.
Les enroulures, rituels modestes, nouent le temps et l'espace de l'écriture et de la lecture dans un même mouvement d'enroulement/déroulement .
D'autres mécaniques voient le jour .
En écho à cette intériorité, les "poupées", sculptures tendres , manifestent (pour) une entière liberté de l'être vivantes.
Les enroulures, rituels modestes, nouent le temps et l'espace de l'écriture et de la lecture dans un même mouvement d'enroulement/déroulement .
D'autres mécaniques voient le jour .
Catherine
Herbertz
Catherine Herbertz
artiste plasticienne
Née en 1958
Etudes de lettres
Directrice d'une Médiathèque/galerie à La Ricamarie
2004-2015 / élue régionale EELV Rhône-Alpes
2010/2015 Présidente de la Commission Culture
région Rhône-Alpes
2018 co-fondatrice de la collective " Combinaisons" Art/Femmes/Féminismes
Contact : herbertzcatherine@gmail.com
Siret : 827 979 634 00017
MDA : H562596
Exposition personnelle, l'Epicerie verte, Saint Etienne, juin 2016
Exposition collective : "Nos jardins extérieurs et intérieurs" La Passerelle , MJC Monplaisir , Lyon , 23 janvier , 17 février 2017
Exposition personnelle, chapelle de St Pierre du Champ ( 43) , 3 et 4 juin 2017 .
Installation plastique et sonore : "Opéra Ménager" avec Sylvain Damy, Galerie le 17 Saint-Etienne, 16-17-18 juin 2017
Exposition personnelle : Festival du Lin et de la fibre artistique , 7-8-9 juillet 2017, Vallée du Dun, Seine Maritime.
Exposition collective : "Éphémérides" Galerie du Babet, Saint-Etienne, septembre 2017
Exposition collective : "Une bibliothèque bleue , chapitre 2" Médiathèque Jules Verne La Ricamarie , septembre 2017
Biennale Hors les Normes , Lyon, octobre 2017
Exposition collective : Rendez-vous 2018@Oxford , Gallery 8 Magdalen road studios, juillet 2018 avec Aquarium cie et Art in Situ
Exposition "Silence(s)" Collectif Combinaisons , ancienne école des Beaux-Arts , Saint-Etienne, 18 janvier-16 février 2019
Projet "Passages" Aquarium Cie , Février 2019.
Installation dans le cadre des "Journandises : textile en jeu" , Journans, 5/6/7 juillet 2019
Exposition collective : Art de livre, L'estampille, Saint Etienne 18octobre-15 novembre 2019
Biennale des arts singuliers, Saint -Etienne, mars 2020
Galerie La ligne bleue, Sélestat, printemps-été 2020
Nicole's museuM